Général Sergueï Vidocovitch Romanov

Dans une sombre chambre de l'auberge de Darkshire, un homme est attablé dans un coin. La flamme vacillante d'une bougie éclaire chichement un livre dans lequel il écrit. Le texte n'est pas long, on ne peut y lire qu'une ligne; un titre : "Mémoire d'un Général, Par Sergueï Romanov" D'une main souple et assuré, l'homme commence à rédiger son oeuvre...

"Me voici aujourd hui arrivé à l'heure des premiers bilans, la vie d'un soldat est ponctuées de batailles, et si l'insouciance de la jeunesse nous évite d'y penser, avec l'âge apparait la crainte d'une fin prématurée.
Pour un soldat, la vie peut s'arreter sur un coup d'épée, sur un sort de guérison mal exécuté; davant la crainte de partir sans laisser de traces, j'ai finalement décidé d'écrire mes mémoires."

Il trempe la plume dans un encrier, et elle se remet à crisser sur le parchemin

"Je suis un orphelin de la guerre, à l'annonce de la mort de mon père dans la croisade d'Uther, ma mère dépéris et se laissa mourir de chagrin.
A seize ans, seul et sans guide, je n'ai eu d'autre choix pour survivre qu'apprendre le métier des armes. La deuxième guerres s'en était allée,laissant derrière elle la traditionnelle horde de pillards et les épidémies, qui rendirent très vite les contrée de mon Darkshire natal invivables. sous la houlette de diférents maitres d'armes, j'appris à me servir de l'épée de mon père, seule relique que l'armée avait daigné nous renvoyer. Ayant quelques talents, je suivis les conseil d'un vétéran rencontré dans mon village, Mor Ladrim, et je me rendis a l'abbaye de Northshire pour y apprendre la voie de la lumière..."

Mordille le bout de sa plume, plongé dans ses pensées

"Des années qui suivirent, je ne retiens que la rigueur d'un entrainement extrème, et le recueillement du paladin solitaire, finalement, à l'age de 25 ans, ma formation terminée, je repris le chemin des routes du monde.
Dix ans d'errance, compagnons de rencontres, frères d'armes, amis gagnés, amis perdus, J'ai roulé ma bosse au quatre coin d'Azeroth, aidant les nécessiteux et défendant les faibles; quand un jour à Lakeshire. dans les collines au sud du lac, j'ai par hasard sauvé un homme, encerclé par des Orcs qui s'apprétaient à faire un carnage en bonne et due forme. il s'avéra que cet homme était soldat dans l'armée de notre capitale, le soldat Genosha. En remerciement, il me fit rencontrer le colonel Beber...Une semaine plus tard, je signais mon acte d'engagement."

Regarde par la fenêtre le soleil qui se couche

"Les choses se sont ensuite enchainées très vite; rapidement, je compris que j'avais trouvé ma place; la stratégie n'avait aucun secret pour moi, et sous l'égide des lieutenant Erethor et Jhereg, je ne tardais pas à devenir sergent, puis major; brulant des étapes que certains mettent des années à franchir.L'Armée m'allais comme un gant; j'y ai rencontré mes amis, akimar, arkanum, le soldat Mortred, Le sergent recruteur Welf, le major Kérobero, Chimène, et une femme qui ne m'a jamais laissé indifférent, éveillant en moi un sentiment nouveau; le soldat Lutey.
Puis sont venu les heures sombres...Le haut commandement, pour une raison politique obscure abandonna son poste nous laissant sous la direction d'un général bien intentionné mais novice, Boby et d'un colonel aux mains liés par le général, Erethor. Bien vite, la situation dégénéra, et Erethor, incapable de pouvoir sauver l'armée car rendu impuissant par Boby fini par suivre le chemin d'Arthas et quitta son poste. A ma grande surprise, au terme d'une mission test, je me vis nommé colonel. Petit a petit, j'ai essayé de gagner le coeur des hommes, nous avons livré de nombreuses batailles, et je fus grievement blessé lors de l'une d'elle. Un mois de repos plus tard, j'ai retrouvé l'armée disloquée, vaillament tenue plus ou moins en morceaux par Kerobero, mon ancien frere d'arme, et Arkanum, mon ancien élève.



Songeur, repense à ces bon moments

"La tache ne fut pas aisée, rappeller les anciens fut ma premiere préocupation, Kérobero et Arkanum, fidèle à la tache répondirent présent immédiatement; j'appris a ma grande tristesse le déces au champs d'honneur de Welf, mais j'eu la chance de rencontrer son cousin, Philippe, Un dixieme du courage de son parents aurait suffi a faire de lui un homme exceptionnel, mais il avait hérité des dix dixièmes.
Mortred , lui, avait rejoint le camp ennemis, afin de l'espionner, en attente d'un hypotétique retour de l'armée, il nous rejoignis tres vite, quand à Lutey.... haaa, Lutey"

L'homme se leve brutalement, dehors, les vigiles crient: "Attention, une abomination approche!!" D'un geste vif, l'homme empoigne son heaume, son épée, et quitte la pièce, laissant se consumé la bougie, l'encre coulant encore de sa plume....

*Suite au prochain épisode